Pour ses nouvelles usines, la filière des biomédicaments en quête de bras

Publié le 4 juillet 2024
Presse

Plus d'usines, mais pas assez de bras: la filière du biomédicament en France fait face à un important défi de recrutement de techniciens pour assurer son plein développement et réduire sa dépendance aux importations. Plusieurs laboratoires comme Evotec, Sanofi et LFB ont récemment annoncé des investissements en France dans la production de biomédicaments (vaccins, anticorps, thérapies géniques et cellulaires) avec de nouveaux emplois à pourvoir. 

Tous participeront vendredi à la première journée nationale dédiée à ce secteur de pointe, pour "préparer les emplois de demain" à coup de conférences, visites de sites, webinaires etc.

"C'est bien d'avoir des investissements mais c'est bien, à terme, d'avoir aussi les gens qui vont permettre de faire tourner" les usines, note Jacques Volckmann, président de France BioLead, l'association qui fédère la filière française de la bioproduction.

A Toulouse, Evotec Biologics, filiale du groupe allemand Evotec, a prévu un "+speed dating+ découverte des métiers" et un "aperçu virtuel" de sa nouvelle usine de bioproduction d'anticorps monoclonaux qui sera inaugurée en septembre, avec 150 emplois à la clé.

"Nous avons besoin d'experts hautement qualifiés" et "en plus de recruter localement"; l'entreprise fait appel à "des spécialistes du monde entier", précise Evotec à l'AFP.


Le lobby du médicament (Leem) estime à plus de 10.000 les postes ouverts dans les biotechnologies d’ici à 2030.

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